News Organisation de l'atelier sous régional sur les valeurs de la biodiversité et les mesures incitatives

L'intégration des valeurs de la Diversité Biologique dans les processus nationaux et locaux de planification du dévelloppement constitue une préoccupation majeure des acteurs qui oeuvrent en faveur du développement durable.

Dans le souci de renforcer les capacités des pays pour la prise en compte de ces valeurs, le Secrétariat de la Convention sur la Diversité Biologique, en collaboration avec le Gouvernement Burkinabè, organise les 14, 15, 16 et 17 mai 2013 à l'Hôtel Splendide de Ouagadougou, un atelier sous-régional qui regroupe des participants des pays d'Afrique de ll'Ouest Sub-saharienne (Benin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, MAURITANIE? niger, Nigéria Sénégal, Sierra Leone, Togo) et des organisations internationales concernées.

La cérémonie d'ouverture a été présidée par le Ministre de l'Environnement et du Devéloppement Durable.

Release date 14/05/2013
Contributor lmanos
Geographical coverage Afrique sub-saharienne,
Keywords Service écosystématique, diversité des écosystèmes, processus, planification, devéloppement durable,

Contexte de l’atelier

  1. Conformément aux demandes de la dixième et onzième réunions de la Conférence des Parties à la Convention, le présent atelier est organisé dans le but d’appuyer les pays à exploiter les conclusions de l’étude mondiale sur l’Économie des écosystèmes et de la biodiversité (EEB), à intégrer les valeurs de la biodiversité dans les politiques, programmes et processus de planification nationaux et locaux pertinents ainsi que dans les cadres de comptabilité, à promouvoir l’échange entre les praticiens des expériences pratiques sur la valorisation et les mesures incitatives, afin de développer ou renforcer les capacités et de promouvoir la compréhension mutuelle (décision X/2, paragraphe 17 (e) et (f), X/44, paragraphe 7, XI/30, paragraphe 12 (c)).
  2. Le bien-être futur de la société dépend de l’efficacité de la conservation et de l’utilisation durable de ses infrastructures naturelles. Le rapport susmentionné souligne l'importance de l'intégration de la biodiversité et des écosystèmes dans les politiques publiques et dans les processus décisionnels privés, en faisant de ce «capital naturel» une partie intégrante de ces actifs stratégiques dont dépendent les citoyens, les entreprises, les administrations publiques et les nations entières. Les pays africains ont reconnu l'importance cruciale de prendre des mesures à cet égard dans la Déclaration de Gaborone, la déclaration des participants au Sommet pour le développement durable en Afrique, qui a eu lieu les 24 et 25 mai 2012 à Gaborone, au Botswana.
  3. Intégrer efficacement la nature nécessite l’inclusion de tous les secteurs économiques concernés, tels que la planification, le financement, le développement, l'énergie, l'agriculture, la pêche, la santé, le transport, l'éducation, le tourisme, les infrastructures et les mines. Il est essentiel de rejoindre et impliquer tous les acteurs concernés, au-delà du secteur de l'environnement et des ministères de l'environnement, tout en gardant à l'esprit que la considération de la nature comme un «capital naturel» comporte aussi des limites conceptuelles.
  4. L'initiative de l’étude de l’Économie des écosystèmes et de la biodiversité (EEB) a été lancée en 2007 par le G8 +5 ministres de l'environnement en vertu de l'Initiative de Potsdam. Son rapport final a été publié à la dixième réunion de la Conférence des Parties à la Convention, à Nagoya, au Japon, en octobre 2010. L’étude de l’EEB a attiré l'attention sur les avantages économiques mondiaux des services fournis par la biodiversité et les écosystèmes mettant en évidence les coûts croissants de la perte de biodiversité et la dégradation des écosystèmes. Elle a réunit l'expertise dans les domaines des sciences naturelles, de l'économie et de la politique, afin de permettre des actions concrètes pour l'avenir.
  5. L'atelier est organisé par le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (SCDB), le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), à travers de son bureau de coordination sur l'Économie des écosystèmes et de la biodiversité (EEB), ainsi que le mécanisme mondial de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULD), avec le soutien financier du Gouvernement du Japon. L'atelier sera animé par le Gouvernement du Burkina Faso.
  6. L’atelier vise à contribuer à la réalisation des objectifs suivants :

(a)        Fournir aux décideurs de cette région des arguments économiques pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité ainsi que fournir des informations sur les outils de pointe qui renforcent la qualité des processus de prise de décisions en ce qui a trait à la conservation et à l’utilisation durable de la biodiversité ;

(b)       Fournir une plateforme pour les décideurs afin qu’ils puissant échanger leurs points de vue et évaluer l’applicabilité, les nécessités d’adaptation et les limites de ces arguments et outils dans leur pays afin de promouvoir la compréhension mutuelle ;

(c)        Promouvoir les synergies et améliorer la coopération entre les domaines et secteurs politiques concernés en intégrant la biodiversité et les services fournis par les écosystèmes ;

           (d)        Fournir de l’aide pour la révision, l’examen et/ou la mise à jour des stratégies et plans d’action nationaux pour la biodiversité à la lumière du Plan stratégique 2011-2020 pour la biodiversité, en particulier en ce qui concerne les Objectifs d’Aichi 2 et 3 pour la biodiversité ainsi que d’autres objectifs pertinents, incluant notamment par l’élaboration d’objectifs nationaux tel que prévu par la décision X/2. 

  1. Les résultats escomptés de l’atelier sont, entre autres :

(a)        Une meilleure compréhension des participants de l'approche économique des écosystèmes et de la biodiversité, y compris: (i) le concept de services écosystémiques; (ii) le rôle de la valorisation et des mesures incitatives comme des outils pour l'intégration des services écosystémiques et de la biodiversité dans la planification politique et la prise de décision; (iii) le rôle des cadres de comptabilité nationale et les possibilités qui en découlent pour le renforcement de la comptabilité environnementale et des écosystèmes dans les comptes nationaux, (iv) les rouages, les hypothèses sous-jacentes et les limites de ces outils ;

 (b)      Le renforcement des capacités des participants pour appliquer cette approche et les outils associés dans un contexte d’élaboration de politiques afin d’évaluer la situation dans leur pays d'origine concernant : (i) l'identification et l'évaluation des valeurs de la biodiversité, (ii) l'intégration de ces valeurs de la biodiversité dans la planification politique et dans la prise de décision, et concernant les cadres de  comptabilité ;

(c)        Le renforcement de la capacité des participants à élaborer des objectifs nationaux pour traduire les objectifs d'Aichi 2 et 3 pour la biodiversité du Plan stratégique 2011-2020 dans les SPANB révisés et mis à jour, y compris l'identification d'indicateurs, d’activités concrètes et de jalons potentiels.

8.         Les participants à l'atelier comprennent deux représentants de chacun des pays de la région qui sont responsables, respectivement, de la mise en œuvre de la Convention, et de la planification, du financement et/ou du développement. Les pays suivants ont été invités à désigner des responsables: le Bénin, le Burkina Faso, Cap Vert, la Côte-d'Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, Sierra Leone et le Togo. Un certain nombre d'organisations régionales et infra-régionales et les organisations des Nations Unies basées dans la région enverront également leurs représentants pour participer à cet atelier.

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