Formation aux méthodes simples d'évaluation économique des biens et services des écosystèmes naturels
Dans le cadre de la convention de partenariat entre le CILSS et l’UICN-PACO (PAGE), le Centre Régional AGRHYMET a abrité du 09 au 13 mars 2015 un atelier de formation des acteurs institutionnels à l’utilisation des méthodes simples d’évaluation économique des biens et services des écosystèmes naturels.
Source | UICN Burkina |
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Release date | 22/05/2015 |
Contributor | Robert LOUARI |
Geographical coverage | Afrique de l'Ouest |
Keywords | Environnement, Ecosystème, Evaluation économique |
L’atelier visait à accroître les capacités des pays et des organismes de bassins en matière de valorisation et gestion durable des biens et services des écosystèmes naturels. Il a connu la participation de 18 cadres planificateurs/économistes des pays du CILSS et de la CEDEAO. Les participants ont acquis des connaissances sur les démarches méthodologiques permettant d’entreprendre une évaluation économique rigoureusement scientifique des biens et services fournis par les écosystèmes naturels.
Les communications ont permis aux participants de bien comprendre la complexité du cheminement devant conduire à ce type d’évaluation et de comprendre les forces motrices qui gouvernent le changement des écosystèmes pour une bonne évaluation des services écosystémiques. En effet il existe plusieurs types de méthodes d’évaluation des services écosystémiques et les méthodologies d’approche associées. L’apprentissage a porté sur les Services Eco systémiques Forestiers (SEF), mais l’approche peut être appliquée à tout type d’écosystèmes.
Une sortie de terrain a été organisée dans la localité de Kouré dans la Réserve de la Biosphère transfrontalière où, des actions de conservation des dernières girafes de l’Afrique de l’Ouest sont en cours.
Les écosystèmes naturels rendent de précieux services aux sociétés humaines. Toutefois, la contribution de la biodiversité et des services des écosystèmes aux systèmes de production agricoles et au bien-être des populations ne sont pas reconnus à la valeur que leur reconnaissent les populations rurales. Cette situation trouve en partie son origine dans le fait que les aspects économiques dominent les politiques actuelles et qu’il existe très peu de données chiffrées sur la contribution réelle des écosystèmes à l’économie nationale et au bien-être des populations pour que ces milieux naturels puissent bénéficier de toute l’attention requise.
En Afrique de l’ouest, très peu d’exemples sont cités et les résultats obtenus sont mitigés. C’est le cas des expériences conduites par l’UICN dans le cadre du PREMI au Burkina Faso et au Mali sur la vallée du Sourou, au Sénégal, en Guinée Bissau et en Mauritanie dans les parcs nationaux, et en Guinée sur le site Ramsar de Tinkisso. Compte tenu de l’importance des biens et services rendus par les écosystèmes naturels, il est nécessaire de poursuivre cet exercice d’appropriation et d’application des méthodologies d’évaluation en général et des plus simples en particulier.
La tenue de cet atelier s’inscrit dans la mise en œuvre du Partenariat pour la Gouvernance Environnementale en Afrique de l’Ouest (PAGE), un programme initié par l’UICN-PACO et financé par l’Agence suédoise de développement internationale (Asdi).
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